Dans un billet précédent, nous vous disions que la Vélorution poursuivait un double objectif : sensibilisation et incitation. Ces objectifs ne se tournent pas uniquement vers le cycliste. Il y a en réalité trois acteurs majeurs qui sont concernés : le cycliste (et l’ensemble des utilisateurs associés aux formes de mobilité douces), l’automobiliste (et les utilisateurs associés aux autres formes de mobilité) et enfin les pouvoirs publics (qui ont autorité sur l’aménagement de la voirie).
On se concentre sur le premier !
Le but de la sensibilisation reste assez intuitif : nous souhaitons que chacun prenne la mesure de ses choix en matière de transport. L’utilisation du vélo présente nombre d’avantages en terme de praticité, d’apaisement de la circulation, d’environnement ou de santé, par exemple. Il apparaît donc naturel d’exposer ces avantages.
La sensibilisation concerne également la prise en compte des autres utilisateurs de la voirie. En effet, une cohabitation ne peut être possible qu’à partir du moment où un individu arrive à appréhender le comportement d’un autre. Un automobiliste ne peut pas adopter le même comportement en présence d’un vélo qu’en présence d’une autre voiture. Les spécificités de tel ou tel moyen de locomotion est donc un élément sur lequel il faut insister.
Bien entendu, quelque soit notre mode de transport, nous évoluons tous sur le même réseau routier, dont les comportements sont régis par le code de la route. Souligner les bonnes pratiques permet d’appuyer le respects des règles élémentaires.
Enfin, la sensibilisation n’est pas figée. La pratique et l’évolution des mœurs permet de mettre en avant des nouveaux points sur lesquels travailler. Il apparaît important que les utilisateurs (ou le tissu associatif les représentant) puissent interférer avec les pouvoirs publics pour échanger sur ce qui fonctionne ou au contraire, sur ce qui mérite d’être pris en charge plus sérieusement.
En bref, on se questionne et on en parle ! Mon véhicule est-il adapté à mes trajets ? N’ai-je pas finalement intérêt à alterner entre deux plutôt que de n’en utiliser qu’un seul, par habitude ? Et toi, tu fais comment ?
A vos vélos !